mardi 24 mai 2011

Le spectre hideux de la dépression

Paridil prit ce matin-là son courage et une chaise à deux mains pour s’en aller nouer une corde autour de la poutre maîtresse de sa chambre à coucher. C’était-là, il en était certain à présent, la seule corde qui se passerait jamais à son cou et la seule maîtresse à laquelle il pourrait jamais se suspendre dans cette chambre où il n’était plus question de « coucher » depuis plus d’un lustre. Quelques instants plus tard, Paridil Bakshi regardait silencieusement le monde au-travers d’un nœud aussi coulant que funeste. C’était son monde qu’il apercevait par la porte entrebâillée, son couloir qui conduisait à sa cuisine qui donnait sur son balcon qui surplombait son jardin qui jouxtait sa rue. Si cet univers de détails, dont l’aîné des frères Bakshi avait mille et une fois fait le tour, n’avait plus pour lui aucun attrait, notre homme ne parvenait pas pour autant à en franchir les trop évidentes limites. Cloîtré par l’angoisse du dehors, Paridil s’était finalement résolu à tenter l’aventure de l’au-delà. Fébrilement juché sur un siège qui avait subitement pris l’inquiétante allure d’un gibet de fortune, il glissa sa tête au-dedans du nœud qu’il resserra autour de son cou avec la ferme intention de courir sa chance dans l’autre monde…

« Sais-tu, Hrundi mon doux, mon tendre, que la dépression nerveuse est, selon l’OMS, le premier trouble mental dans le monde ? »

C’est en ces termes et à l’autre bout de l’univers, que Jayamala, en pleine préparation de son concours d’infirmière, questionnait votre serviteur en cet instant fatidique.

« J’ignorais même que l’on qualifiât ainsi la dépression, ma mie : j’aurais jusqu’à cette minute juré mes grands dieux qu’il s’agissait tout au contraire d’une imparable manifestation de lucidité. »

« Saches, mon tout beau, qu’ils sont neuf millions en France. Les dépressifs. Qu’on me comprenne bien : il y a neuf millions de personnes entre 15 et 75 ans qui, de par nos sémillantes contrées, ont vécu, vivent ou vivront une dépression au cours de leur vie. En outre, on estime que plus de la moitié de ces dépressions ne sont guère traitées bien qu’il existe indéniablement dans notre splendide pays une surconsommation bien connue d’antidépresseurs parfois prescrits à la va comme je te pousse dans le trou. »

« Humm… Troublant, en effet. Mais dis moi, Jayamala, ma suave, pourquoi me parles-tu de tout cela ? »

« Abaissement du sentiment de valeur personnelle, estime de soi en friche, pessimisme triomphant, inappétence globale et généralisée à la vie jusque dans les plus infimes manifestations de cette dernière sont le lot quotidien du dépressif, trésor de mon cœur. »

« Certes. Je compatis crois-le bien, troublante déesse, mais… »

« Cette description ne te rappelle personne ? »

« Humm… Tu veux dire : quelqu’un à qui, lorsqu’on le voit pour la première fois, il serait difficile, pour ne pas dire impossible de donner un âge ? »

« Quelqu’un qui, de fait, aurait entre 15 et 75 ans, idole de mes nuits. »

« Ferais-tu subtilement allusion à quelqu’un qui serait indéniablement la clé de voute de bien des cabinets médicaux ratnapuriens, ma bien aimée ? Penserais-tu à cette minute même à un homme sans vice, continuellement marqué du sceau infâme de la souffrance pathologique, sublime créature ? »

« Oui. »

« Il se trouve que par l’habile truchement de notre petite conversation, je pense aussi à lui. Paridil serait donc selon toute vraisemblance aussi dépressif qu’un agnelet une veille de Pâques ? »

« C’est fort probable, ne crois-tu pas ? »

« Fort probable en effet. Ceci étant, ce n’est guère nouveau : je connais notre homme depuis toujours et c’est depuis ce temps-là qu’il broie du noir et des antidépresseurs. Vois-tu, ma bonne amie, Paridil Bakshi n’est pas en crise, il est la crise. À grand frère, grande dépression ! Et sans qu’aucune médecine ne soit parvenue à enrayer cette bien crapuleuse pelade psychologique qui conduit parfois à… »

« Disons-le tout de go : le danger majeur de la dépression est le suicide, amour de ma vie. Dans le cas de ton frère, ce danger est redoublé par le fait patent qu’en tant que membre éminent de deux sociétés de chasse, nul ne peut ignorer qu’il possède à demeure une technologie amplement suffisante pour en finir avec la vie et ses visqueuses vicissitudes. »

« Tu imagines Paridil Bakshi commettre l’irréparable, charmante compagne ? »

« Tragédie de l’insuffisance, jeune et éternel fiancé ! La dépression est un drame dont chaque acte est jalonné à satiété de répliques telles que : « suis-je à la hauteur, hein, dites, suis-je donc capable de le faire ? » Ton frère tout craché, non ? Paridil est dépassé dans son travail, ignoré par l‘amour, houspillé par la solitude et n’a pas donné de ses nouvelles depuis plus de trois semaines ! Oserais-je, de fait, te suggérer de t’enquérir… »

« Maintenant que tu en parles… C’est vrai que si l’on demandait à Paridil où a bien pu passer le lait de la tendresse humaine, il serait capable de répondre que le nichon du monde s’est tari ! »

« Et puis, tu sais ce qu’en dit le professeur Parquet ? »

« Plaît-il ? »

« Le professeur Parquet, comme un parquet. C’est un psychiatre originaire de Lille qui a beaucoup travaillé la question. »

« Et que dit le saint homme ? »

« Eh bien Parquet affirme que si un individu se retrouve dans sept des phrases suivantes, il y a un fort risque de dépression : je suis sans espoir dans l’avenir, je suis sans énergie, je suis triste, je me sens bloqué, je suis déçu de moi-même, j’ai du mal à me débarrasser de mauvaises pensées, je perds la mémoire, en ce moment je me sens moins heureux que la plupart des gens, ma vie est vide, tout me paraît difficile, je suis obligé de me forcer, je n’ai pas l’esprit clair, j’ai moins de plaisir à faire ce que j’aimais faire… »

« Tu as raison, muse de l’amour ! Voilà qui n’est guère rassurant : tu dresse-là une saisissante synthèse de la rhétorique paridilienne ! Je me propose donc sous tes yeux et sur tes conseils d’établir sur le champ un contact téléphonique avec lui ! »

Paridil hésita un bref instant lorsque la sonnerie aigüe de son téléphone déchira l’épais silence de sa chambre funéraire. Cette courte incertitude manqua de lui faire perdre cet équilibre incertain qui régissait depuis peu une existence non moins précaire. Il se ravisa donc et laissa au répondeur le soin de faire son office.

« Allô ? Paridil ? Mon grand ? C’est Hrundi à l’appareil. Dis-moi, voilà bien des jours que tu n’as donné signe de vie, vieille branche ? N’hésites pas à me rappeler. Jayamala t’embrasse. À bientôt. »

« Jayamala, mon petit oiseau de paradis, je suis mort d’inquiétude ! Crois-tu Paridil en danger ? »

« Il se peut en effet que la dynastie vacillante des Bakshi ne finisse par glisser brutalement sur le Parquet de la psychiatrie lilloise ! Il est de notre devoir d’agir ! Mais que faire pour Paridil ? »

« Qu’offrir à un homme qui n’a rien ? »

« Une surprise, mon aimé ! Celle de notre visite. Clermont-Ferrand n’est jamais qu’à une heure et demie de route de Ratnapura : nous pouvons y être pour déjeuner si nous partons sur l’heure ! »

Pendant ce temps-là, à Ratnapura, les jambes de Paridil Bakshi s’engourdissaient. L’effort soutenu qu’elles devaient fournir pour permettre au corps de conserver sa stabilité commençait à leur peser. La chaise elle-même semblait aspirer à d’autres activités que celle qui consistait à soutenir Paridil et tout le poids du monde avec lui. À l’autre bout de la verticale, toutes sortes de pensées traversaient la tête de l’homme sans vice : mourir jeune – encore jeune, plutôt jeune, pas si vieux – avait-il jamais été pour lui un idéal ? Allait-il seulement présenter un beau cadavre ? Comment Mâdharasi réagirait-elle en apprenant la tragédie ? Et Putholi-bis ? Regretteraient-elles seulement d’avoir ainsi rejeté l’amour d’un homme suffisamment épris pour en périr ?

Le téléphone sonna de nouveau.

« Allô ? C’est Mâdharasi. Dis-moi, je viens de terminer le bouquin que tu m’as prêté : Osez la tristesse, la solitude et l’ennui : une théorie d’exception pour combler le vide et l’absence.

En entendant les mots de la reine des femmes, Paridil réalisa qu’il avait, comme bien souvent, prêté un livre dont il avait entendu parler, qu’il avait acheté mais qu’il n’avait pas lu.

« C’était vraiment très intéressant ! Tout le passage où l’auteur explique qu’on ne doit pas mourir sans avoir joué sa propre musique intérieure est époustouflant. Le titre n’est pas mensonger pour une fois : il s’agit bel et bien-là d’une théorie d’exception ! C’est le secret du bonheur révélé, ni plus ni moins ! Et tout ça pour treize euro ! J’en suis encore bouleversée ! Il n’est pas étonnant que tu ailles mieux après avoir lu ça ! »

Paridil redressa la tête et tendit l’oreille ! Quand s’était-il procuré l’ouvrage, déjà ? Depuis ce temps-là, la solution était sous son nez, dans ce livre auquel il n’avait prêté une quelconque attention au-delà de la quatrième de couverture ? Etait-ce seulement possible ?

« Quand on pense que pour aller mieux il suffit de… Mais je ne vais pas t’ennuyer avec des choses que tu dois connaître par cœur ! On se voit lundi au bureau. Ce sera l’occasion d’évoquer de tout ça de vive voix. À bientôt, champion ! »

Paridil était plus déprimé que jamais ! L’envie d’en finir le submergea de nouveau. Il inspira profondément et ferma les yeux. Un pas en avant suffirait à abréger toutes ses souffrances. Un seul petit pas. Le premier. Celui qui coûte mais pour quelle récompense ! À lui, la paix de l’âme, du cœur et du corps ! L’aîné des frères Bakshi se dit alors qu’il avait fait le plus dur. En effet, ne s’était-il pas suicidé affectivement à plusieurs reprises ces derniers mois ? Son geste du jour n’était dès lors qu’une simple confirmation physique d’un trépas notoire.

Notre homme fini en était là, lorsque la sonnerie du téléphone se fit de nouveau entendre.

« Allô ? Paridil ? C’est Marudhammal. Je vous appelle parce que… je crois que quelque chose m’échappe. Il me semble que je ne comprends pas bien la situation. Depuis cette soirée-rencontres où vous étiez venu avec un ami, vous n’avez jamais repris contact avec moi. Voilà bientôt deux mois tout de même. Et la seule fois où je me suis autorisée à passer chez vous, vous m’avez accueillie sur le pas de la porte avec un superbe bouquet qui contenait une carte sur laquelle vous aviez écrit… eh bien les plus beaux mots du monde. »

La tête basse, Paridil regardait ses pieds fébriles sur sa potence improvisée en se disant qu’il ne méritait pas de mourir, que c’était encore trop bon pour lui, qu’il devrait plutôt vivre encore mille ans pour avoir une petite chance d’expier convenablement ses fautes !

« Vous savez, Paridil – poursuivait Marudhammal-la-femme-des-terres-fertiles – je finis par me demander si ces fleurs m’étaient bien destinées… C’est vrai, sur l’instant je ne me suis posé aucune question, mais à la réflexion comment pouviez-vous m’offrir un bouquet alors que vous ignoriez que je vous rendrais visite ce jour-là ? Et puis il y a votre silence depuis ce jour… J’ai besoin de savoir, Paridil. J’espère que vous comprenez que… »

Paridil n’écoutait plus. Il s’était retranché en son fort intérieur. Comme pour tenir un siège. Comme pour tenir encore un peu sur son siège de plus en plus vacillant sous le poids de ses erreurs impardonnables. Que lui restait-il à présent en dehors du formidable devenir qu’offre la maladie ? Que pouvait-il faire d’autre à ce point de son existence que de cultiver jusqu’au bout sa dépression comme d’autres cultivent leur jardin ? L’autorité de l’échec était bel et bien la seule qui lui restait. Il y avait toujours eu chez lui cette idée qu’il n’était pas vraiment l’acteur de sa vie. Cette pensée le protégeait en faisant de la bien calamiteuse suite d’épisodes récents vécue par notre homme quelque chose d’inconsistant dont il n’était pas vraiment responsable. Mais la-femme-des-terres-fertiles venait de lui mettre les points sur les trémas ! De l’extérieur, l’attitude de Paridil pouvait naïvement sembler bizarroïde ou ambigüe mais, si les évènements n’étaient pas exempts de coïncidences malheureuses, ce que reflétait en premier lieu la conduite de l’aîné des frères Bakshi, au-delà de l’exiguïté de sa propre existence, était de l’ordre d’un égoïsme invétéré et d’un mépris inconscient pour les vies contigües à la sienne.

« Voilà. C’est tout ce que voulais vous dire. À bientôt, peut-être. »

Même au seuil de la mort, Paridil ne pouvait soutenir bien longtemps son attention. Il n’écoutait, ni ne voyait d’ailleurs, le monde qui l’entourait. Comment le pourrait-il tant qu’il resterait comme éternellement pendu à lui-même ? Mais comment se dépendre de soi – se demandait l’homme pourtant sans vice – la corde au cou et la chaise sous les pieds ? Peut-être fallait-il commencer dans son cas par se dépendre tout court… Mais l’idée de devoir replonger dans les passions de la vie, qui prenaient trop souvent la forme indescriptible de la cruauté de l’amour, angoissait déjà notre professionnel du chaos. Paridil avait depuis toujours une idée très claire de l’amour : il ne pouvait s’agir que des épousailles de deux consciences ! Le fait que dans le même temps deux inconscients se reconnaissaient également lui échappait totalement ! Or c’était pourtant cette part de ténèbres qui régissait les mouvements unilatéraux du cœur d’un Paridil toujours prompt à désirer s’acoquiner à qui ne pouvait pas l’aimer comme à consciencieusement éviter toute possibilité de réussite dans ce domaine enviable du sentiment partagé.

Une sonnerie retentit de nouveau comme pour marquer la fin d’une récréation. C’était celle de la porte d’entrée. Paridil hésita. S’il voulait mourir il fallait agir maintenant ! La panique s’empara de notre asthénique compulsif à mesure que la sonnette de l’entrée se faisait plus impatiente ! Faute de pire, Paridil décida d’aller ouvrir…

« Ecoutez, je suis très occupé en ce moment et… Mais qui diable êtes-vous, Madame ? »

« Monsieur Bakshi ? Monsieur Paridil Bakshi ? »

« Moui… »

« Bonjour, je suis Akshaya. Ce qui signifie l’indestructible. Ca ne vous dit rien ? »

« Non. Je… »

« Vraiment ? »

« Eh bien il me semble en effet vous avoir déjà rencontrée mais… »

« Écoutez, monsieur Bakshi, ne jouons pas à ce petit jeu ! Vous m’avez odieusement renversée aux sports d’hiver non sans avoir ensuite pris la fuite ! Je vous ai assigné en justice ! Et juste après cela, je suis l’objet d’un contrôle fiscal ! Or je sais de source bien informée que vous êtes contrôleur au centre des impôts de Ratnapura, dans une cellule qui traque les fraudeurs potentiels… Si j’additionne un et un, vous comprendrez sans doute la raison de ma présence ici aujourd’hui, non ? »

« … »

« Ah, ne faite pas l’innocent ! C’est agaçant ! Vous avez encore ce regard confondu et hébété que vous aviez ce jour-là sur la piste ! Ce regard n’a cessé de me poursuivre depuis ! C’est insupportable ! »

« … »

« Vous êtes fort, Bakshi ! Très fort ! Je l’avoue ! Sachez que j’ai retiré ma plainte hier… Alors soyez beau joueur et cessez vous aussi les hostilités, d’accord ? »

« … »

« Je prends ça pour un oui et n’en parlons plus ! Monsieur, je ne vous salue pas ! »

C’est à cet instant que Jayamala et votre serviteur se présentèrent eux aussi devant la porte d’un Paridil confondu et hébété comme de juste.

« Paridil, mon grand ! Tu sembles confondu et hébété ! Que se passe-t-il donc ? »

« Vous connaissez cet individu ? » – demanda alors l’indestructible Akshaya.

« Absolument. C’est mon frère, mon grand frère… Madame ? »

« Peu importe ! Vous évoquez-là un lien de parenté qui ne me donne guère l’envie de me présenter… Et sur ce, je prends congé avec cette dignité qui n’est pas le point fort de votre famille, messieurs ! »

Et Akshaya-l’indestructible s’exécuta sous les trois regards confondus et hébétés de Jayamala, Paridil et de votre serviteur.

« Qui est-ce ? » – questionna Jayamala.

« Quelqu’un que j’ai rencontré au ski… » – répondit Paridil.

« Elle a l’air furibarde, non ? » – ajoutais-je, fort de cette fascinante capacité d’observation qui caractérise la famille Bakshi.

« Il faut dire que c’est la femme que j’ai renversée sur la piste… » – souligna Paridil.

« Oh, mais dis-moi, ne trotte-t-elle pas comme un lièvre des neiges ? Admirable chez une femme de son âge ! Que voulait-elle ? »

« Elle m’a annoncé qu’elle retirait sa plainte… »

« Merveilleux ! Et pourquoi cette soudaine rétractation ? »

« Un contrôle fiscal l’a fait réfléchir, semble-t-il ? »

« Oh, Paridil, mon grand vilain garçon : est-ce là ton œuvre sournoise et vindicative ? »

« Pas le moins du monde ! Mais c’est ce qu’elle semble croire… »

« Stupéfiant quiproquo ! Ta vie est une suite ininterrompue de cocasseries, une véritable farandole de retournements de situation ! Comme je t’envie parfois ! »

« Hrundi, mon petit, si tu suis ma voie, tu auras bientôt ton propre ulcère… »

« Entrons fêter cela ! Je monte déposer nos vestes dans ta chambre et lorsque je redescendrai j’espère que tu ne nous laisseras pas voir le fond de nos verres jusqu’à la nuit tombée ! »

Nous passâmes une fort agréable journée, Jayamala, Paridil et moi-même. Nous bûmes un peu plus que de raison, conversâmes de fait à bâtons un peu plus rompus qu’à l’accoutumée et nous quittâmes le soir venu un peu moins distants les uns des autres. Paridil nous confia qu’il venait de payer sa dernière traite immobilière et nous ouvrîmes du champagne, pour le plus grand plaisir de Jayamala, afin de pendre dans les règles de l’art cette sorte de crémaillère. Personne ne souhaita briser une harmonie aussi fragile et gracieuse qu’improvisée. De fait, Paridil n’évoqua pas plus que je ne le fis, la corde en forme de point d’interrogation qui dépassait du tiroir de la commode de la chambre à coucher.


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