mardi 3 mai 2011

Faire construire.

« Le déroulement de l’inévitable a pour théâtre, simultanément, le cœur de l’homme et le Cosmos. »

Rachel Bespaloff - De l’Iliade.

Les brillants débuts de Paridil Bakshi dans des domaines fiscaux variés au sein de la très sérieuse cellule administrative, sa vertigineuse conquête du pourtant intimidant ministère des finances en qualité de technicien de pointe de la fiscalité, ses premiers soupirs d’amour pour une égérie du commerce de détail alimentaire dont tout Ratnapura se fit en son temps l’écho jusque bien au-delà des monts du Forez comme de ceux de la Madeleine, ses folles courses à perdre haleine menées tambour-battant et l’arme au poing sur les traces de mille animaux retors à travers les périlleux terroirs qui s’étendent à perte de vue tout autour de la ville, sa patience légendaire envers les plus insolites représentantes du beau sexe, ses entrées partout de gré ou de force, ses aventures les plus corsées, tout cela au fond ne compte pas. Ce qui importe est le sentiment qui ne cesse d’animer en tous points du jour et de la nuit l’aîné des frères Bakshi, l’air toujours plus pur que notre homme aspire à respirer encore, la poésie du mouvement toujours plus solidement ancrée chez ce gaillard à l’œil encore vif, à la cuisse également assurée en dépit du temps qui passe et fait passer toute chose ici-bas. Bien des bornes ont en effet été franchies par ce débroussailleur de plaines invétéré, fameux crapahuteur de collines à ses heures. Pourtant, ce diable d’homme semble avoir dédié son existence entière à cette région des plus intérieures dans laquelle du relief ou du plat, du soleil ou de la pluie, du jour ou de la nuit, rien ne peut plus guère être distingué. La vie a ainsi fait de ce Moïse du peuple Bakshi une étonnante girouette ne sachant plus à quel sein se vouer dès qu’il s’agit de conduire une vie amoureuse devenue, si ce n’est inexistante, pour le moins spasmodique et confuse.

Observons Paridil faire sa valise pour les vacances d’hiver. Il serait tout à fait possible de ne voir là qu’innocents préparatifs en vue de ne négliger aucun de ces petits détails qui permettent au bout de leur compte de passer une chic semaine entre amis partageant le même goût pour la gastronomie helvétique et les combinaisons aux coloris aussi improbables que tapageurs. D’aucun n’y verrait même sûrement que réponse pratique à l’appel entêtant de la glisse en forme de linge de maison joliment bourré au fond du baise-en-ville. Pourtant il n’en est rien, tant, en réalité, le spectacle est d’une violence inouïe ! En effet, ce que tasse sans plus de ménagement notre contrôleur des impôts dans son bagage à main n’est rien d’autre que ce fameux linge sale que d’autres lavent – parait-il – en famille ! Or voilà bien là le propre de notre fonctionnaire que de s’obliger quoi qu’il advienne à fonctionner. Et pour cela, il doit rien moins que continuellement masquer sa part sombre sous les étoffes les plus pétillantes. S’il n’est que désolation au-dedans, après un nouvel échec sentimental face à Putholi-bis la pourtant si douce, Paridil va néanmoins s’efforcer de n’en rien laisser paraître dans les jours qui viennent pour tenter encore de redevenir l’ami – et c’est inhumain – qu’il n’a probablement jamais cessé d’être – et c’est abominable. Paridil ne charme pas plus ses sentiments que les femmes auxquelles ils les destine. S’il laisse indifférentes ces dernières, il dresse les premiers avec une extrême brutalité, les mène au fouet et au tabouret ! Son cœur est une cage aux fauves qu’il lui faut domestiquer à tout prix. Tuer la pulsion est pour ce dompteur de passions une sorte de manière de vivre l’amour en tâchant tant bien que mal de se tenir hors de portée de sa féline et puissante cruauté. Ainsi le mardi se glisse-t-il dans la peau du prétendant, pour revêtir la combinaison de ski orange et violette du bon camarade le samedi suivant ! L’aîné des frères Bakshi fait de ce point de vue-là figure de véritable brute qui malmène ses affects dans le seul but d’éviter à tout prix la solitude qui le glace et le terrifie ! Paridil doit alors se dresser contre ses propres inclinaisons pour suivre celles des pistes vertes, bleues, rouges ou noires qu’il va bien lui falloir dévaler s’il ne veut pas perdre de vue l’objet de sa concupiscence recuite. Dès lors, son seul projet de glisse consiste à passer avec plus ou moins d’adresse d’un statut à un autre afin de ne point trop effaroucher certains membres de ce précieux entourage qui l’aide pied à pied à lutter contre les conditions extrêmes que lui impose sa montagne de solitude…

Outre qu’il s’était décidé à ne plus jamais investir un sou dans le commerce floral, tant faire parvenir un bouquet à sa destinatrice était devenu pour lui une tâche insurmontable, Paridil avait également pris quelques sages résolutions avant que de ne s’embarquer pour une semaine de ski de piste – sport qu’il n’avait jamais pratiqué et détail qu’il avait omis de préciser à ses deux camarades de chalet : Putholi et Putholi-bis. La domestication du cœur passant comme de juste par celle du corps, il fallait dans ce but équiper au mieux ce dernier. Ainsi, notre Jean-Claude Killy du dimanche s’était-il muni d’une paire de ski grand débutant de la gamme « Alien » de chez Head qu’il avait finalement préférée au modèle « K2 Public Enemy » qui lui avait pourtant tapé dans l’œil alors qu’il essayait le masque intégral « Ninja in love » de marque Spy en polyuréthane thermoplastique à l’autre bout du magasin mais qui « taillait trop grand » pour lui. Les modèles « Viper » de chez Rossignol et « Suspect » de chez Salomon avaient été un temps envisagés par notre roi de la glissade, mais ils n’avaient finalement pas été retenus car ils étaient notoirement considérés par la vendeuse comme trop rigides, voire « freestyle ».

« Pas votre genre – avait-elle ajouté au désespoir de l’aîné des frères Bakshi – Vous, ce qu’il vous faut c’est un modèle plus polyvalent, quelque chose de plus commun si vous me passez l’expression… Je dirais même qu’un modèle plus mou vous correspondrait davantage », surenchérit-elle, après avoir envisagé Paridil de pied en cape avec une moue toute professionnelle, sans se douter de l’effet boule-de-neige dévastateur que cette phrase avait déjà sur son client, entraînant cul par-dessus tête comme par l’entremise d’une puissante avalanche le moral de ce dernier au bas de toutes les pistes de bonheur possibles et imaginables…

Néanmoins l’affaire fut assez rapidement conclue et Paridil regagna son domicile avec sa paire d’« Alien » toute molle sous le bras et une paire de lunette Loubsol de la gamme Mistral Junior en poche. On n’entendit plus parler de lui pendant toute une semaine.

« Allô ? »

« Allô ? Hrundi ? C’est moi ! J’en suis revenu ! »

« Oh ! Paridil ! Revenu ! Mais… de quoi ? »

« Du ski, bien entendu ! »

« Eh oui ! Le ski ! Mais où ai-je la tête ? Alors, ce séjour ? »

« Et bien j’ai passé une… Une semaine au ski. Ce n’est pas si mal le ski, finalement. On s’en fait toute une montagne et puis… C’est après que la pente s’est avérée raide… Je n’ai pas pu… Je ne peux pas rentrer dans ma vie de tous les jours. Putholi-bis et Putholi ont été très gentilles. Tellement gentilles. Tu sais, j’avais très peur d’aller au ski. De décevoir Putholi-bis. D’être ridicule. De mal fonctionner. De skier. Il a fallu que je me lance. Je n’avais dit à personne que je n’étais jamais monté sur des skis. J’aurais aimé mieux skier ! Si je skiais mieux, leurs regards sur moi seraient différents. »

« Tu m’as l’air de t’en être bien sorti, non ? »

« Au milieu de la piste rouge, dès ma première descente, j’ai renversé une très vieille femme… »

« Pardon ? Mais qu’est-ce que faisait au beau milieu d’une piste écarlate une femme aussi âgée ? »

« La même chose que moi, elle essayait de se tenir sur des skis. Désirer passer l’automne de sa vie aux sports d’hiver n’a rien de bien novateur, tu sais. Bref, je l’ai fauchée en pleine vieillesse ! Une catastrophe ! Si tu avais vu ce chantier ! Elle hurlait ! Elle m’a semblé très mécontente pour tout dire ! »

« Et qu’est-ce que tu as fait ? »

« Eh bien, le lendemain je suis allé m’inscrire chez les Oursons : c’est la catégorie « chasse-neige » grands débutants. »

« Non, je voulais dire : qu’as-tu fait sur l’instant ? »

« Sur l’instant ? Rien. J’ai continué de descendre. Je ne savais pas m’arrêter à l’époque. J’ai beaucoup appris chez les Oursons, tu sais. »

« C’est fascinant, tu t’es une nouvelle fois jeté dans l’inconnu avec toute cette pugnacité qui te caractérise ! »

« En quelque sorte. Je me suis jeté dans ce vide qui me fait tant horreur et je l’ai traversé de part en part. C’était grisant ! Et quand arrivé au plus bas, je me retournais pour regarder les pentes, je m’étonnais toujours de les avoir descendues, et si vite de surcroît ! »

« Je dois dire que c’est un domaine où tu es excelles. C’est bien que tu t’en aperçoives… »

« Et les filles ! Si tu les avais vues ! De véritables casse-cous ! Putholi-bis en particulier est d’une nature tellement intrépide ! Elle m’a vraiment impressionné. Vraiment. »

« À ce propos, comment s’est passé la cohabitation ? »

« Eh bien je dirais qu’elles ont toutes deux conclu une étonnante alliance. C’est un rapport complexe fait de décision de la part de Putholi et d’acceptation de celle de Putholi-bis. Putholi m’est apparue comme quelqu’un de difficile, quelqu’un de très peu portée sur la remise en question, et qui, de fait, ne te laisse que trois issues : te soumettre, combattre ou t’en aller. Du coup, Putholi-bis assure le lien avec le monde extérieur. C’est un ange de bonté et d’abnégation entièrement dévolu au bonheur de Putholi mais que je sens incapable de décider quoi que ce soit par ou pour elle-même. Comme tu peux t’en douter, ma place était assez difficile à définir dans ce tableau-là. »

« Comme d’habitude, non ? Tu as les mêmes problèmes que la plupart des gens mais tu parviens à les concentrer dans très peu d’espace – un bureau ou un chalet – ce qui les intensifie affreusement quand on y pense… »

« C’est épuisant, tu sais. La solution c’est de ne pas y penser. Mais ça me demande mentalement beaucoup d’efforts… »

« Je dois avouer que ton obstination force l’admiration. »

« Mon obstination à quoi faire, au fond ? »

« C’est ce point que je détermine mal… »

« Toujours est-il que je suis rentré depuis une semaine et que ma vie m’est à nouveau insupportable ! »

« Trop calme, j’imagine. »

« Tu ne crois pas si bien dire, avec mon problème de hanches… »

« De quoi parles-tu ? »

« De trois oursons mal léchés qui m’ont percuté sans plus de précaution alors que je tentais de récupérer l’un de mes ski dans un taillis… Je suis plâtré, immobilisé pour plusieurs semaines et c’est un authentique cauchemar ! »

« Toi qui ne tiens pas en place ! Qu’est-ce que tu fais de tes journées ? »

« Mâdharasi et Pritish sont venus me chercher hier et m’ont emmené chez eux pour dîner. Après le repas nous avons regardé le match de l’ASSE à la télévision au salon. Ils m’ont installé dans mon fauteuil, celui que j’aime tant près du guéridon, face au canapé. Quelle soirée, mes aïeux ! C’était doux, chaud et rassurant. C’était merveilleux de voir enfin « Mâmâ » avec les yeux d’après. »

« Les yeux d’après quoi ? »

« D’après l’amour, pardi ! Je la voyais enfin telle qu’elle est : douce, ouverte, compréhensive, magnifique de dévouement, en un mot : sublime ! »

« Ne le prends pas mal – tu sais combien je t’aime – mais les cinglés dans ton genre devraient porter un écriteau ! Prévenir, quoi ! Mais poursuis, je t’en prie. »

« Ensuite, nous avons parlé elle et moi de ce que je ressens pour Putholi-bis, de cette situation un peu délicate… »

« Tu parles de ça avec Mâdharasi ? »

« Bien entendu : nous sommes amis après tout. Et puis j’avais besoin d’un conseil quant à l’incident. »

« L’incident ? Quel incident ? »

« Eh bien puisque tu me le demandes, je t’en touche deux mots : je suis allé à la chorale hier, comme chaque mardi… »

« Avec le bassin plâtré ? »

« La mère de mon camarade de chasse Padaïthalaïvan est impotente, il s’est donc acheté un de ces véhicules avec la porte latérale et la rampe d’accès qui permettent de ramener le gros gibier ou de transporter une personne en fauteuil roulant, ce qui est mon cas… »

« Tu veux dire que tu es en fauteuil roulant ? »

« La mère de Padaï m’a dit que ça me donnait un air encore plus attendrissant, figures-toi. Comme nous voyageons souvent ensemble ces derniers temps, on a le temps de causer un peu… Mais là n’est pas la question. Donc Padaïthalaïvan me dépose à la chorale. J’y ai vu Putholi-bis pour la première fois depuis notre retour des sports d’hiver. J’en ai profité pour lui dire à quel point je n’étais pas bien, j’ai évoqué à mots couverts la solitude crasse dans laquelle je me retrouvais depuis notre retour ainsi que l’horreur sans borne que j’avais de mon quotidien… Après l’avoir rassurée sur la nature platonique des sentiments aussi cristallins qu’amicaux que j’éprouve à présent à son égard, nous nous sommes séparés sur le parking où Padaï m’attendait pour me charger dans sa voiture à côté de sa mère qui rentrait elle-même de son club de belotte… Et voilà que depuis, Putholi-bis ne me donne plus signe de vie ! »

« Pas étonnant, au vu de ton numéro de moribond ! »

« J’ai tout de même fini par recevoir un « texto » la semaine suivante : « Je vais mal. D’un mal qui empire chaque jour. Il n’y aura pas de chorale demain. » A ces mots – ni une ni deux ! – je m’autorise à reprendre contact à demi-mots et je réponds à l’expéditeur quelque chose qui se voulait réconfortant : « Moi non plus je ne vais pas bien. Je t’aime. Je ne peux pas vivre sans toi. Tu me manques épouvantablement. Je suis prêt à tout pour toi ! »

« Troublant de subtilité, en effet ! Tu comptes sur sa capacité à lire entre les lignes, c’est astucieux… »

« Hélas, son message n’était en fait rien d’autre que celui de notre professeur de chant qui est atteint d’un cancer comme tu le sais et que Putholi-bis m’avait fait suivre pour me prévenir de l’annulation de la chorale ! »

« Quiproquo ! Tu viens de déclarer ta flamme à un retraité en phase terminale, c’est bien ce que tu essayes de me dire ? Tu es décidemment l’innocent jouet du destin… »

« Il m’a répondu qu’il valait mieux que je ne vienne plus à la chorale. Qu’il ne pouvait pas faire face à une telle situation dans l’immédiat. Qu’il avait lui aussi ses soucis en ce moment. »

« Et Putholi-bis, qu’en est-il ? »

« Le chef de chœur et elle sont assez proches. J’ai peur qu’ils ne se soient parlé à mon désolant propos. »

« Qu’est-ce qui te fait dire ça ? »

« Elle m’a envoyé un nouveau message peu après qui se résume à une question : « Mais qui es-tu, à la fin ? » Depuis lors, je suis sans la moindre nouvelle d’elle ! Alors même que j’allais faire le grand saut ! »

« Le grand sot ? »

« Parfaitement ! Je venais de mettre en vente ma maison, un acheteur s’était proposé, lui et moi allions conclure, et j’étais sur le point d’acheter le terrain à côté de leurs maisons mitoyennes pour… »

« …Faire construire ? »

« Pour ne plus jamais être seul ! Mais voilà : au lieu d’habiter à côté, je suis Gros-Jean comme devant ! Depuis lors, j’ai triplé les doses de prozac ! Ma psychiatre vient ici chaque jour et elle n’est pas remboursée par la sécurité sociale ! Putholi-bis me fuit comme la peste ! Je suis dans le plâtre jusqu’au cou ! Et pour couronner le tout, j’ai reçu ce matin une lettre lourde de menaces !

« Diable ! Qui peut bien t’en vouloir ? Si l’amour des femmes t’échappe plus souvent qu’à ton tour, on ne peut que constater par ailleurs à quel point tout le monde t’aime sur le mode appréciable de l’amitié sincère, non ? »

« Tout le monde. C’est vrai. Exception faite de la seule femme que j’ai réussie à faire chavirer depuis trente ans : figures-toi que la vieille inopinément culbutée sur la piste rouge me réclame des dommages et intérêts pour préjudice physique et moral ou elle me traîne au tribunal ! »

« Mais comment t’as-t-elle retrouvé ? »

« Grâce à des réflexes exceptionnels pour une femme de son âge et de son gabarit : au moment du choc, elle m’a arraché mon bonnet – tu sais le violet avec un gros pompon multicolore… »

« Et alors ? Tu n’étais présumablement pas le seul à porter un grotesque couvre-chef… »

« Ce bonnet m’accompagne depuis toujours, tu le sais. Maman avait cousu mon nom à l’intérieur au cas où, adolescent, je l’aurai égaré. »

« Qu’est-ce que tu comptes faire ? »

« Faire la sourde oreille. Ne pas répondre. »

« Tu ne pourras pas éternellement l’éviter… »

« Elle finira bien par mourir et l’affaire avec elle. »

« Ca risque de prendre un certain temps ! »

« Ca tombe bien, le temps est tout ce qu’il me reste. »

« Paridil, mon grand, il va falloir trouver mieux que ça, j’en ai peur… »

« Je ne le sais que trop. Comme je sais que j’ai souvent abusé de cette formule de part le passé, mais pourtant cette fois je le sens, Hrundi, mon petit, mon tout petit : je suis cuit ! »

4 commentaires:

  1. Ce n'est pas tout d'écrire des conneries, il y a aussi le jeu dans la vie.

    Une très vieille femme qui a craché

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  2. Excellent!
    J'attends la suite.
    "et Paridil regagna son domicile avec sa paire d’« Alien » toute molle sous le bras et une paire de lunette Loubsol de la gamme Mistral Junior en poche." : Quel trouvaille!
    Noyé ainsi son personnage sous avalanche de ..... ne relève plus du talent, mais de l'art.

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  3. Je suis très gêné. Mille mercis. A moins que je ne vous doive quelque chose ? Auquel cas une facilité de paiement me serait fort utile. Je suis un peu à court en ce moment...

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  4. Et bien, cher Hrundi V. Bakshi, il me faut bien vous avouer que certaine(s) personne(s) à qui vous êtes (paraissez) chère, m'ont dit un jour (je cite) : "Ouuiii ... tu comprends ... il a pas souvent (voir jamais) de message ... alors vois tu ... ce serait bien ... hein ... tu comprends ... ce serait bien pour lui ... positif ... voila ... tu comprends!".
    Bon.
    Mais soyez sur que ce n'est nullement pour cela que je vous ai laissé ce message d'alien aux lunettes molles dont la paire est sous le bras.
    P.S. : Je vous remercie de bien vouloir faire passer le message que, comme d'habitude, le tout devra être remis sous enveloppe en petites coupures.
    Merci d'avance.
    Bien cordialement.

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